L’ Artothèque

Une bibliothèque d’oeuvres d’art originales

ouverture le 30 octobre 2021

Une artothèque est une bibliothèque d’oeuvres d’art. Ici, on ne repart pas avec un livre sous le bras mais bien avec une peinture ou une sculpture… On l’accroche dans son salon et on la change tous les deux mois. Une manière originale de découvrir une oeuvre. Grâce à ce dispositif, l’art entre dans notre quotidien.

Un fond de plus de 250 œuvres originales à l’emprunt (peintures, sculptures, gravures..) autour des arts singuliers. Une quarantaine d’artistes originaires de toute la France, des formats variés et des univers haut en couleurs.

Découvrer les artistes plus bas sur cette page.

Le fonctionnement et les abonnements

A partir d’octobre 2021, l’Artothèque ouvrira dans la grange du Pré-Haut. Le principe est très simple, tous les deux mois, une grande exposition présentant l’ensemble des oeuvres sera ouverte au public. Les abonnés de l’Artothèque pourront lors de ces weekend renouveller leur oeuvre, et repartir avec.

L’Artothèque du Pré-Haut propose des abonnements à destination des particuliers, des entreprises et collectivités, et des scolaires à partir de 7€ par mois.

Contactez-nous pour toute demande particulière.

Les Artistes de l’Artothèque

Eric BABAUD

Saint Anastasie (30)

Éric Babaud n’a jamais su se cantonner dans une activité, c’est un créateur compulsif !

Peintre du dimanche, il est graphiste le lundi et musicien le mardi (il joue du trombone dans une fanfare « La Banda Brutti »), le mercredi il passe à la sculpture et le reste de la semaine à tout un tas d’autres bizarreries.

Et tout cela ne l’empêche pas de pratiquer l’art postal quotidiennement ! «Comme un musicien qui fait ses gammes, je fais un courrier chaque jour» dit-il.

Corinne BECOT

Mialet (30)

 » Au commencement, il y a toujours l’objet, entier ou brisé, un de ceux qui partent vers l’abandon et enfin, l’oubli. Accidentés, usés, morcelés, remplacés par d’autres puis, inutiles.

Dans mon approche artistique, la base en est la collection, naissance de chaque création. Un objet glané, déniché au long de mes flâneries peut générer le besoin d’une collecte plus vaste.


Puis vient l’association, la confrontation, les comparaisons qui mèneront aux assemblages qui serviront au mieux mon intention. De là, se déroule un long chemin de lien, de ligature, de nouage, et mises en strates pour suivre et refléter mes chemins d’émotion et mes couleurs de l’instant. »

https://corinne-becot.fr

Emily BEER

Paris

Son mode opératoire est la broderie, son champ thématique, les organes.

Son théâtre d’opération, les correspondances entre organes et humeurs, anatomie et émotions, transit organique et flux de pensées. L’artiste brode des organes humains pour rendre l’existence quotidienne, ses joies et troubles.

La transposition si singulière du corps de matière irriguée de sang à l’aplat de tissu piqueté de fils de couleurs autorise une distance où la gaîté qui brocarde est bras-dessus bras-dessous avec la gravité qui cafarde. La broderie, devoir féminin d’alors et passe-temps d’antan, est pour Emily Beer sa liberté, son obligation d’artiste, son « obsession »

Extraits de Emily Beer, broderies anatomiques et ex-votos (Galerie 28)

https://emilybeer.fr/

Véronique BONNION

Uzès (30)

 » Artiste autodidacte, je travaille sur les images de la mémoire – mise en relief de souvenirs perdus auxquels je réinvente une histoire. J’explore le thème du passé à travers des photos anciennes.

Mon regard n’est pas nostalgique mais il agit comme un agent révélateur. J’utilise le placoplâtre pour la réalisation de ses photosculptures en technique mixte. Les gueules cassées sont des collages retouchés et matières. Les visages se déforment et laissent transparaître la singularité de l’être. Ils font redécouvrir l’humain. De sorte que le tréfonds de l’être remonte à la surface. »

https://www.facebook.com/Veronique-Bonnion-1466450526771986/

Jean-François BOTTOLLIER

Neyron (01)

 » Auteur compositeur en peinture, mes travaux sont résolument tournés vers la représentation figurative et l’écriture, nourri de musique Rock, de bandes dessinées, de romans policiers.

Je peins en manipulant un cocktail d’éléments : mes réalités, mes impressions, et puis du graphisme, de l’écriture, des couleurs et des techniques variées.
Entre vitrail, BD et textes à chanson, je raconte des histoires en image et en mots. »

https://www.facebook.com/jeanfrancois.bottollier.7

Bernard BOUYE

Nîmes

 » Cette recherche a démarré il y a quelques années. Une envie irrésistible de photographier des matières capturées à chaque instant. La photographie à la base et le décloisonnement par la juxtaposition de ces effets empruntés.

Mon goût pour la matière m’a permis de tester nombre d’effets de lumière et d’ambiance qui rendent mon travail photographique singulier grâce également au papier utilisé que j’emprunte à l’univers de la gravure et de la
peinture.

Un mix media. »

https://www.facebook.com/Bernard-Bouy%C3%A9-247973058658759/

Marie-bernadette BOUYER

Cholet

Personnage haut en couleur et plein d’humour, Marie-Bernadette accompagne son travail d’éclats de rire, de jurons sonores et de considérations générales sur le monde.
Pourtant l’oeuvre qu’elle construit peu à peu, malgré son handicap visuel, nous révèle d’évidence que derrière le masque du clown, se cache toute la gravité de ses interrogations sur sa vie. Cette apparente difficulté à voir derrière ses épaisses lunettes n’est qu’un leurre : Marie-Bernadette sait peindre
l’invisible.
La question de la maternité est au centre de la peinture de Marie-Bernadette BOUYER.

Jean BRANCIARD

Létra (69)

« En me promenant je tombe sur un morceau de bois ou de fer.

En général ce morceau est à moitié enfoui ; en le déterrant, la forme qui apparaît diffère souvent de la partie émergée.

Je le gratte, le soupèse et le mets dans mon sac.

Le travail d’élaboration commence ou continue. Je retrouve la partie manquante d’une structure commencée ou le départ d’une nouvelle. Dans mon atelier tous ces matériaux sont entreposés de façon très aléatoire à côté des objets finis (?) et / ou en cours d’élaboration. »

https://jean-branciard.jimdofree.com/

Rebecca CAMPEAU

Paris

D’origine franco-brésilienne, Rebecca est née dans une famille d’artistes. Elle est venue à la création artistique par le stylisme qui lui a donné le goût du travail avec le tissu et les papiers.

Peintre, elle se définit essentiellement comme sculpteur textile et papiériste. Elle sculpte des personnages connus ou anonymes et des animaux, à partir d’une armature métallique qu’elle habille de tissus peints. C’est tout un univers qui défile dans son atelier.

Rebecca Campeau fait partie de la Collection des Musées Nationaux et du Musée Gustave Flaubert de Rouen, où ses oeuvres sont visibles en permanence.

https://rebecca-campeau.com/

CHAMORO

Carrières sur Seine (78)

Le principal sujet développé par Chamoro est la représentation humaine bien que souvent réduite à quelques éléments identifiables : un nez, deux yeux et une bouche.

Parfois des jambes élèvent le corps, trois doigts ou des ailes remplacent les bras. Un chapeau ou un oiseau et c’est le début d’une histoire. Les graphismes qui habillent les corps sont en harmonie avec la construction des personnages par éléments assemblés, géométriques, mais irréguliers, fréquemment perturbés par le mouvement.

Les sculptures de papier comme les peintures rayonnent de leurs couleurs vives et contrastées sans souci d’aucun réalisme.

https://www.chamoro.fr

Charlotte COMBE

Les Vans (07)

Charlotte Combe fait de la figure humaine son motif, visage, regard, corps, liens, petites solitudes et grandes rencontres. Tout s’élabore autour d’un détail, d’un fragment de vie qui sollicite l’imaginaire. Le dessin, la peinture et le fil s’entremêlent et apparait le crie silencieux d’un regard, le lien de la mère à l’enfant,
l’envol de l’ange…

Le fil se substitue à la peau, à un oeil, une bouche, il greffe les visages les uns aux autres, crée des liens. L’identité se perd, l’art du portrait s’oublie. Derrière le travail textile, le visage se crypte et se cherche, brouillant toujours un peu plus la possibilité même d’une conscience de l’autre entière, singulière et
cohérente.

http://www.charlottecombe.com/

Martine D’OLIVO

Aubagne (13)

« Un besoin de peindre, m’oublier, aller à la rencontre de ces personnages inconnus, qui, quelque part me sont familiers.


Mes personnages traduisent mes doutes, mes incompréhensions, mes interrogations… mes peurs.

Je peins dans l’urgence, comme s’il fallait exorciser cette peur… peur de quoi ?? »

http://martine.dolivo.free.fr/

Eric DEMELIS

Grenoble

Dessinateur prolifique depuis l’adolescence, Eric Demelis est un artiste grenoblois autodidacte.

Son travail à l’encre de chine prend vie sur différents supports ; papier, toiles, céramiques, mobilier en carton…

Il décline de manière compulsive et automatique une œuvre où des personnages étranges se contorsionnent et s’enchevêtrent.

https://ericdemelis.wordpress.com/

Valérie DEPADOVA

Saint Quentin La Poterie (30)

Personnages inachevés ou animaux en mutation, le quotidien prend une forme magique sous ces regards étranges qui nous interpellent dans notre plus profonde simplicité comme un retour à l’enfance, un retour vers le geste primitif et plus loin encore vers le vide.

La peinture de Valérie Depadova semble nous rappeler que la chaleur peut être au cœur de l’hiver. La couleur est là comme un baume à la tristesse, étrangère au cœur de ces personnages pris en flagrant délit dans le détail d’une expression quotidienne naïve, simple, mais perplexe. Sa terre natale, le continent Africain semble lui avoir légué la richesse d’une palette aux couleurs chatoyantes, un trait franc et spontané.

https://m.facebook.com/depadovavalerie/?locale2=fr_FR

Didier ESTIVAL

Rodez (12)

Enfant, Didier Estival a souvent entendu relater des récits angoissants de la guerre 39-45, tels que l’arrestation et la torture d’un grand-oncle par la Gestapo. Comme le dit l’artiste : « J’ai développé une extrême sensibilité pour tout ce qui a rapport au côté sombre de l’existence, je suis plus sensible à un oiseau éventré qu’à un papillon coloré, je joue du noir et du blanc, de la vie et de la non-vie, de l’immobilité et du mouvement à travers la peinture, le volume et les installations. En jouant du noir et du blanc, de la vie et de la non vie, de l’immobilité et du mouvement, ma démarche artistique, n’est rien d’autre qu’une pulsion de vie contre l’inéluctable issue de l’existence »

https://www.facebook.com/didier.estival.12

Valérie FORESTIER

Dardilly (69)

La thématique du dépouillement est déclinée sous différents aspects. Concision et sobriété du discours, simplicité des matériaux, regards dénués d’expression, corps décharnés, nus, solitudes, renoncement à l’idéal esthétique sont autant de formes de l’expérience du dépouillement. Elles sont produites en élans automatiques au premier jet sans retouche ultérieure. Ainsi, à l’état brut, elles comportent certaines irrégularités. Débordements de couleur, marques de fixation, déchirures du support sont les témoins des événements survenus en cours de création.

Les matériaux utilisés sont ordinaires (pinceaux, couteaux, couleurs primaires acryliques de qualité « étude », encre de chine), les supports sont : chutes de toile, papier, tissu.

valerie-forestier.mycreasite.com.

Nine GESLIN

Vergonnes (49)

Maine et Loire

« J’utilise principalement le fil de fer. Ce matériau, de par sa docilité et sa mémoire, autorise une grande liberté… Obéissant sans gommer le doute, il dessine dans l’espace. J’aime aussi le remplir, lui donner chair à l’aide de différentes fibres glanées ici et là.

En parallèle, je poursuis une recherche en dessin, souvent sur de grands papiers. Je suis une manuelle. J’aime triturer. C’est ma façon de participer au monde. J’aime travailler le fil de fer qui offre la même liberté que le dessin. Il ne s’impose pas. C’est important de pouvoir laisser la liberté d’interprétation à ceux qui regardent l’œuvre »

http://www.ninegeslin.com/

Fred HEGO

Paris

« Du réel qui s ‘échappe, du vraisemblable qui s’étale et dégouline, des têtes rondes, rondes de bosses, des portraits clairs-obscurs, des figures sub-humaines, des corps qui esquissent un pas de travers, des histoires, des passions, des gris qui nous reviennent, des fidèles, des esclaves mourants, des bêtes affaiblies par la peur, des monstres de pouvoir, des êtres-chair. Des gens tristes ou moins, en habits… noirs-tyriens, une main serrée en poing, de bonnes âmes en plein, des rebelles sinon rien, la liberté d’un gamin, la bonté de nos chiens, la colère qu’on machouille sans fin, mes larmes sur tes seins, des idées au jasmin, des ciels en rose peints, un trésor chaque matin. » 

https://frhego.wixsite.com

Philippe HERVE

Bagnols sur Cèze (30)

Il est des êtres indispensables qui réfléchissent sur l’origine, l’histoire et le devenir de tout un chacun et qui élaborent des œuvres faisant sens dans notre monde contemporain si souvent dépourvu. Hervé Philippe est de ceux là .

Avec sa série « rencontres singulières » il nous propose un travail de résilience sans concession. Il s’agit là d’un retour aux sources : l’enfant qui vit encore en nous reste le fondement de notre existence . C’est avec humilité que sa vision artistique nous dévoile cette réalité. Les souvenirs s’expriment , les personnages nous parlent.

Les regards avertis sauront voir la poésie et l’art d’une grande personne , pas si grande que cela.

Anne-Marie JOUOT

Caissargues (30)

« Anne-Marie Jouot n’est pas une bonimenteuse. Elle ne fait pas de manières, ni de préchi précha. Elle peint des p’tits bonshommes, des p’tites bonnes femmes, des z’animaux, souvent espiègles, ceux de la vie qui pétille au quotidien. Elle puise à pleines mains dans la banalité des rêveries ténues.

Elle s’abandonne aux flux et reflux des moments d’enfance enfouis.
Il affleure dans sa peinture (…) cette douce vague des nostalgies du cœur qui mêlent rencontres et départs, vivants et disparus.

Ces figures malicieuses sont comme autant de porte-couleurs, avec le bonheur caché derrière, paré de couleurs acidulées. »

Jean-Luc Didier

https://www.facebook.com/annemarie.jouot.7

Michel JULLIARD

Gissac (12)

« Son œuvre étonnante, généreuse, peut aussi bien faire penser aux tapisseries hallucinées des Indiens Huichols, qu’à l’expressionnisme africain ou océanien, dont il jure pourtant ne rien connaître; le bestiaire le plus inattendu voisine avec les citations de poètes surréalistes ou d’anarchistes célèbres; les corps contiennent d’autres corps, les peintures contiennent des lettres, les paires d’yeux se multiplient…

Comme les nôtres, d’yeux, doivent aussi se démultiplier, et prendre le temps de pénétrer cet univers qui, s’il se laisse facilement approcher (on est accueilli sans heurts par une toile de Michel Julliard, rien ne vient blesser le premier regard), n’en est pas moins infiniment complexe dans l’enchâssement minutieux, patient, pluriel, inspiré, de son détail. »

Cédric Demangeot

Josèf KAROM

Carnas (34)

Ancien bouquiniste, Josèf se met à créer suite à la découverte d’un vieux cadre dans une poubelle. Il collecte, trie, bricole, découpe, colle et assemble divers objets de récupérations mettant en scène des jeux de mots. Ces jeux de mots , sources d’inspiration, il les notes dans son petit carnet.

Un collage de Josèf Karôm, c’est comme une fable un peu caustique, violente, mais aussi drôle, sentimentale. A travers ses chorégraphies intimistes, Josèf nous livre un peu de ses mystères, de ses secrets, de sa façon bien à lui de rencontrer le monde d’aujourd’hui.

Ousmane KOULA

Ouagadougou, Burkina Faso.

En 1998, il intègre le Centre National d’Artisanat d’Art de Ouagadougou.

Dans un premier temps, pour assurer sa survie quotidienne, dans un pays où les artistes ne sont pas reconnus, il met son talent, au service d’objets quotidiens en se spécialisant dans la confection de nappes aux motifs peints, cartes de visite, peinture et écriture sur tee-shirts, autant de choses qu’il réalise avec son pinceau magique !

Progressivement, il se consacre à la peinture et utilise différentes techniques: acryliques, encres sérigraphiques, peintures à l’huile, aquarelles.

Son inspiration est mise en valeur par sa maîtrise des techniques, par l’équilibre de ses compositions, leur ouverture vers la vie. Jamais le spectateur ou la spectatrice ne se sent enfermée à l’observation de ses peintures !

https://www.facebook.com/ousmane.koula

Gwénaëlle LAMBERT

Vers Pont du Gard (30)

 » Depuis l ‘enfance, mon penchant pour la peinture et ses différents univers me fascine. Avec mon métier de thérapeute (notamment en rêve éveillé), j’ ai pu laisser s’exprimer cette part de moi et mon propre univers.

Mes peintures sont colorées, aux embruns d’onirisme et aux vibrations chamaniques.

L’art de montrer l’ invisible et ses mystères en est la ligne directrice, à travers des formes abstraites qui rappellent les règnes minéraux,végétaux sous- marins, animaux, éthériques… »

Gérard LATTIER

Poulx (30)

Gérard Lattier, le peintre conteur

Gérard Lattier est un peintre narratif: avec son pinceau, il écrit et dessine pour raconter tout ce qui lui semble important: des contes, des mythes, la Bible, mais tout aussi bien des faits tirés de l’actualité ou des histoires personnelles. De quoi ramener la Bible à une histoire simple et proche de nous, et à l’inverse, de quoi élever les faits du quotidien au rang d’aventure mythique. Rencontre avec un artiste intarissable.

Gérard Lattier vit dans un petit village gardois, et partage son temps entre une maison emplie de souvenirs artistiques et son atelier, éloigné de quelques dizaines de mètres au fond du jardin.

C’est là qu’il réinvente et réinterprète les histoires qui ont retenu son attention.Et pour cela, il utilise son pinceau comme d’autres le stylo: pour raconter, en plusieurs cases, voire plusieurs tableaux, des histoires qui lui tiennent à coeur. Sur chaque toile, parfois autant d’images que de textes, écrits, comme les images, à la pointe de son pinceau.

Bernard LE NEN

Lasalle (30)

« Il faut du temps pour faire l’œuvre et du temps pour la faire sienne, la découvrir et la percer à nuit et jour. Un voyage de paradoxes qui se rejoignent entre dessin et peinture, agissent sous le pinceau de Bernard Le Nen. Dialogue entre couleur pure et formes figurées, poésie étrange de sens magique inconnu et connu dont ne sait où, au fond de soi.

La figure devient parfois presque abstraite, jouant la composition, frisant le tragique et la comédie dont on ne sait quel scénario. On oublie le semblant d’histoire si on se laisse aller à l’alchimie de la lumière. Ça pourrait être d’un autre temps et pourtant la discussion avec les peintres anciens de tout temps est là, peinture de tous les temps.

Entre instinct et réflexion, entre la peinture et nous, un miroir qui nous transforme. »

Anne Jebeily

https://bernard-le-nen.com/

Christophe LE ROUX

Saint-Nazaire (44)

« Mon travail issu d’une réflexion sur l’Expressionnisme a pour sujet invariablement l’humain, d’où une récurrence obsessionnelle du portrait. Les techniques sont empruntées aux façons anciennes, avec des empâtements et glacis à l’huile …

Derrière l’apparente simplicité du sujet s’énonce, en filigrane, une narration aux ressorts complexes. Depuis peu j’aborde une écriture plus impulsive, faussement imprécise en travaillant sur l’accumulation des couches et la transparence. Je recherche l’évocation des humus charnels, végétaux et minéraux afin de traduire mieux l’ébullition de la vie dans mes sujets. »

https://christophe-le-roux.com

Nicolas LEGRAND

Lasalle (30)

 » Il travaille à partir de matériaux de récupération, de fragments d’objets qu’il assemble. Mais en grand récupérateur, et en recherche permanente il crée à partir « du fond de la cafétière », qu’il jette sur le papier ou la toile. La tache ainsi formée sera la base de ses histoires fantasmagoriques que chacun pourra interpreter à sa manière. »

http://jeaninerivais.fr/PAGES/legrand.htm

Jean-Paul LEJEUNES

Massanes (30)

 » Des collines de Pagnol à celles de Giono, des Calanques aux Garrigues. Paysages tout en lumière, tout en violence comme des visages qui apprivoisent mon regard. L’image est pensée et non conceptuelle, oui spontanée. Photographie, peinture : je m’inscris dans la durée, je réalise dans la couleur. »

LOREN

Lyon (69)

« La rage! La rage de hurler ce monde déshumanisé dans lequel le ventre et le sexe ont bouffé le cœur et l’esprit de l’individu consommateur et marchandise. La rage ordinaire des contes violents hantés de monstres animhumains, émanations des fantasmes putrides qui fermentent en chacun de nous. La rage de dents pour mordre la bêtise, la méchanceté et l’intolérance et nous en vacciner par l’art dénonciateur. La rage du mouvement créateur qui jette sur le support les couleurs violentes d’un expressionnisme poétique et baroque. La rage des matériaux et des objets conquis, soumis, détournés, mélangés, malaxés, recréés, mis en verres, mis en bière, mis en verre de bière, mis en vie, en sculptures hallucinantes et dérangeantes. Et parfois le chant de lumière d’un verre pur, lumineux comme un matin de cristal. Mais ne vous y trompez pas, cette rage là, c’est pas de la rage, c’est de l’Amour. »

Charles Simond

https://loren.over-blog.org

Huguette MACHADO-RICO

Vincennes (94)

« J’entre dans l’atelier. Au début, la toile est un rectangle inerte, une scène vide qu’il faut peupler et emménager. Les choses s’installent en quelques lignes dans l’agitation et le désordre. Invariablement les mêmes motifs se retrouvent tout au long des toiles, dans un emplacement identique, comme dans un langage musical, dans le choix méticuleux et précis de chaque chose. »

Huguette Machado Rico est née en Afrique du Nord.

En 1962, elle étudie aux Beaux-arts d’Aix-en-Provence puis est diplômée en graphisme publicitaire et illustration à l’école de l’Union Centrale des Arts Décoratifs à Paris en 1965.

Elle étudie également les techniques de la laque en travaillant avec un peintre asiatique ; puis les techniques de l’eau forte et de la gravure sur métal au Canada ; la tapisserie haute lice, les textiles, la terre et la lithographie à Paris.

Après quelques années professionnelles dans le design publicitaire et l’illustration, elle se consacre à la peinture.

https://www.huguette-machado-rico.com/

MAÏNA

Douarnenez (29)

 » Mes images ne sont pas légères.

Peut-­être naïves mais pas légères.

Elles sondent la profondeur.

Elles questionnent la place de l’être humain sur terre, le rapport du soi au monde.

D’où la solitude, la densité à fleur de peau qui en ressort, face à l’inconnu et à l’immensité, face aux mystères de la vie et aux questions existentielles.

Elles sont le reflet d’un cheminement profondément intime. »

https://m.facebook.com/maina.kernalegenn?locale2=fr_FR

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Jean-Raymond MEUNIER

Bannes (07)

 » Il y a Bernadette, Zézette et Josette qui badent devant une vitrine. Il y a Hubert et Roberte qui attendent le bus… Mais aussi Christine et Edmond qui bouquinent tranquillement, côte à côte sur leur canapé tout neuf… Ou bien Véronique qui ne fait rien de spécial, l’air abattu avec son petit sac à la main…

Tous ces personnages, je les surprends dans leur intimité et je les fige dans leur quotidien, lorsqu’ils mettent de côté le paraître que la société nous impose, lorsqu’ils se laissent aller. Je les croque avec humour, avec exagération, mais surtout avec simplicité, avec tendresse. »

https://www.jean-raymondmeunier.eu/

MOSS

Bages (11)

 » La peinture, son travail enfermé, la sculpture son travail à l’air libre. Deux mondes différents, deux expressions, deux méthodes, et un seul artiste. Pour comprendre, on est forcé d’aborder son parcours. Une vie qui dérape avec à la clé une peine de treize ans d’enfermement. Entre les quatre murs de la prison, Moss trouve en la peinture son unique échappatoire. Il n’a de cesse de couvrir le blanc des toiles pour s’évader, pour exprimer ses souffrances, pour évacuer les humiliations, pour communiquer avec l’extérieur.

Dans la cellule un artiste nait. Au bout de six ans de créations non-stop, Moss bénéficie d’une remise de peine. Il sort prématurément en tant qu’artiste…

Hier, des barreaux, de la violence, des couleurs.

Aujourd’hui, de la vie, de l’humain, de l’humour… »

Christine Calligaro

https://www.facebook.com/artiste.moss

Blaise MULLER

Alès (30)

 » Mes compositions naissent dans une alternance entre totale liberté et contraintes rigoureuses. Par exemple, dans la plupart de mes tableaux 81x81cm, on trouve 4 séries de sujets, chacune avec sa couleur dominante et chaque série doit comporter 6 sujets dont les surfaces sont imposées par une série à la Fibonnaci : 2, 4, 6, 10, 16 et 26 carrés (l’ensemble est formé de 16×16=256 carrés). Mais dans la disposition, la nature et la forme des éléments, j’ai le droit d’improviser. Dans les phases de sculpture et de peinture, je suis totalement libre.

​Ce procédé reflète en effet quelque chose qui appartient à ma « manière de penser » : La liberté n’est pas une faculté automatique et gratuite. C’est un besoin créé par la contrainte, c’est ce qui en fait un bien aussi précieux. »

https://manuvotreserviteur.wixsite.com/jeuxviensavous/blaise-muller


Gérard NICOLLET

Arles (13)

Les dessins de Gérard Nicollet invitent à la découverte d’un univers inconnu dans lequel se produisent des rencontres inattendues ; au centre d’œufs magiques surgissent des êtres étranges, hommes à tête d’oeil, insectes, personnage immobile prisonnier d’un réseau de cordes et de fils entrecroisés, petites bulles serrées ou brillent des yeux.

Une géographie cosmique, cellulaire, émerge peu à peu à la pointe du stylo, de la plume ou du crayon, en noir et blanc ou en couleurs, empruntant au tissage, à la broderie, à la frise. Un voyage à l’intérieur du corps, sous la peau, derrière les paupières.

Gérard Nicollet est né en 1954 en Tunisie. Après une enfance passée en Bretagne où il effectue sa scolarité, il passe une dizaine d’années aventureuses pendant lesquelles il est tour à tour comédien, homme de ménage, enquêteur-codificateur,
cuisinier végétarien, chômeur… avant de devenir bibliothécaire musical, puis documentaliste, et aujourd’hui retraité.


https://www.facebook.com/gerard.nicollet

Laurence NOUZILLAT

Atuech (30)

« Gratter, hachurer, frotter, fouiller, détruire , recommencer…Trouver… Ce n’est que quelques années plus tard, que je me déciderai à exprimer plus vivement l’acte de peindre .

Aujourd’hui je poursuis mon exploration de l’espace , de la vie intérieure … Entreprendre ce voyage , fait d’imprévus , de doutes , de surprises , de reflexions , d’exaltations ,

avec les humeurs du jour, se confondant, se mélangeant, intimement liées à l’ordre et au désordre du passé, du présent et du futur, qui dessinent et tracent le fil de la vie , tout comme chaque acte , quelle que soit la manière , qui nous emmène , nous guide , et agite nos pensées en perpétuelle gestation. »

https://laurencenouzillat.com


Odette PICAUD

Bretagne

Les créations de Fanny Crenn sont le fruit de la rencontre avec Odette Picaud, le personnage central de son travail. Elle glane et collectionne les vestiges du passé et les curiosités. Des presque rien et des trésors : poupées et bondieuseries, draps d’Ursulines et couvertures usées, photos et dentelles, gants et ossements, étoffes et manuscrits, crottes de lapins et bijoux anciens.… Autant de reliques et de petites mémoires accumulées qui, entre les mains de l’artiste, renaissent et se transforment.

Un mélange émouvant entre la fiction et la réalité, le passé et le présent, l’enfance et l’âge adulte…

https://www.facebook.com/pageodettepicaud/?ref=ts

Hugues PICHERIT

Guéméné-Penfao (44)

Originaire de Nantes, cet autodidacte barbouille depuis sa plus tendre enfance, voir la maternelle. Au fur et à mesure, il étoffe sa maîtrise de l’acrylique ce qui lui permet il y a vingt ans de faire à sa première exposition . Il participe aux festivals d’arts singuliers à Lyon, Montpellier,Tournai, Brest, Nantes, en Alsace et en Belgique . D

Son travail artistique s’étend aussi sur toile, travail présenté ici et à l’exposition de HEY à Paris, ainsi que sur les pochettes de disques et les devantures de boutiques. En collaboration avec divers magazines tel que : BH7N, Festival hors les normes, Stuart et Hey où il se voit attribué, une dizaine de pages ainsi que la dernière « de couve» de celui-ci.

« Au fond, une bonne dose de cadavre exquis, un chouia de dessin panique, une larme de Dadaïsme, d’Expressionnisme Allemand et de Symbolisme, secouer énergétiquement et servir glacé l’été et brûlant l’hiver. »

Joseph PIGNATO

Anduze (30)

Joseph Pignato est fils de mineur sicilien de La Grand’Combe dans le Gard. Son parcours est celui d’un rebelle, d’un insoumis au destin de la Mine, d’un contestataire de l’ordre religieux imposé. Joseph a voué une grande partie de sa vie à la prêtrise ouvrière.

La peinture s’impose ensuite et devient à la fois un refuge et une expression enfin libérée. « Je suis peintre. Je suis étonné d’être peintre : je n’étais pas préparé à ça. Mais je suis peintre, c’est comme ça, j’y peux rien ! » A 92 ans, il vit et travaille à Marseille. Depuis 1991, on lui doit une vingtaine d’expositions remarquées.
Ses toiles aux intitulés sans fard « Rouge été », « Bleu au désert », « Triangles roses», « Un personnage jaune » … évoquent sans ambiguïté un art consacré au colorisme..

https://www.ateliercln.net/Expos/1202PIGNATO.html

Jean-François RIEUX

Caluire (69)

« Chez J. F. Rieux, dans un bouleversement de formes originelles, les visages se métamorphosent en masques figés, impassibles, froids, détachés, qui jamais ne rient, dont les yeux clownesques, outrageusement orbiculaires et concaves rongent la face, prégnants, fascinants de fixité, comme un reproche, une accusation.

Et les corps contrefaits, déformés, déjetés, monstrueusement drôles, renaissent marionnettes, pantins, bouffons, paillasses grotesques, histrions, pauvres simulacres d’humains dérisoires qui, sur le théâtre de la vie, jouent une comédie, plutôt une tragédie aux cent actes divers dont la scène est l’univers ».

Charles Gourdon

http://jf.rieux.free.fr/

Charlotte RONDARD

Lyon (69)

« Les peintures que je présente sont des peintures à l’acrylique sur toile.

J’essaie au travers de mon travail de raconter des histoires, certaines peu réalistes. J’aime les contes, ces histoires singulières et hors du temps qui en cheminant dans notre imaginaire permettent d’accéder à notre espace intime et de l’enrichir. Cet imaginaire est très important pour moi, c’est une partie de notre substance, de notre matière interne.

Ce qui m’intéresse, c’est essayer de toucher l’imaginaire du spectateur au travers des émotions, des questionnements qu’un travail artistique peut susciter. »

Pascale ROUX

Miramas (13)

« Quand je trace sur mon support en carton des lignes à l’encre, des fils d’encre, mon pinceau devient alors aiguille imaginaire…

Lentement je brode… je brode des points, des chaînettes, des motifs de dentelles. Lentement le dessin prend forme…

Petit à petit, un monde naît… oscillant entre rêves doux et rêves noirs, sorti des songes et des entrailles.

La technique de l’encre me permet de marier un travail graphique et pictural. »

http://pascaleroux.blogspot.com

Rui SAMPAIO

Saint André de Sangonis (34)

Rui Sampaio partage son enfance entre le Portugal et l’Afrique, puis s’établit à Paris dans les années 80 où il participe à des expositions dans des lieux alternatifs.

Autodidacte, le dessin accompagne sa vie au gré des voyages, des rencontres et des lectures.

La récupération de divers supports lui permet de réaliser des collages et des peintures où les éléments figuratifs s’entrecroisent et semblent se mouvoir.

De même, les objets de son quotidien sont assemblés pour créer des sculptures parfois peintes et animées dont les volumes varient de la miniature au géant.

http://rui-sampaio.com

Béatrice V.DESVAUX

Saint Antoine du Rocher (37)

Partout l’œil et la peau.

D’abord la poussière et les squames, c’est-à-dire ce qui reste du corps déchu après l’attentat, l’explosion ou la naissance, la naissance justement parce que le premier traumatisme auquel on aura survécu : voilà ce qui fait les peintures de Béatrice.

« Au travers des peaux brûlées, grattées, partant en larges squames il reste le regard, l’œil qui regarde encore et semble dire voilà ce que je suis : ni plus ni moins que ce visage.

J’ai survécu à la poussière tant bien que mal, j’ai suffoqué, couru, mais je suis là, je suis tel quel. Nouveau-né, encore couvert d’un vernis sec et caséeux, je vous toise car je vous pense déjà. 

Victime, certes j’ai eu peur, terriblement peur, mais je suis là toujours et je me montre, au pire si j’affiche un masque c’est toujours de la peau, elle fout le camp, c’est une couverture fragile, certes, elle craquelle, mais une fente est toujours là qui laisse l’œil entre ses écorces pour vous dire que je vis et que nous sommes nombreux. »